Après le téléphone et le basketball, le Canada a inventé les fonds indiciels négociés en Bourse.

Après le téléphone et le basketball, le Canada a inventé les fonds indiciels négociés en Bourse.

En mars 1990, un fonds lié au rendement de l'index Toronto 35 a été mis en circulation à la Bourse de Toronto.

Les Américains avaient tenté l'expérience un an auparavant, mais un juge de Chicago a conclu qu'il s'agissait plutôt de contrats à terme.

En septembre 1999, Barclays a lancé iShares, sa famille de fonds indiciels négociés en Bourse.

La popularité des iShares a été fulgurante: l'actif sous gestion est passé de 5,1 à 17 milliards au cours des cinq dernières années.

Numéro un sur le marché canadien, Barclays offre 24 fonds inscrits à la Bourse de Toronto - sans compter la trentaine de fonds internationaux inscrits à la Bourse de New York.

Selon Barclays, le marché mondial des fonds indiciels passera de 400 à 2000 milliards de dollars d'ici 2011.

«Plus les investisseurs deviendront éduqués, plus ils auront le réflexe d'aller vers les indices», croit Hélène Gagné, gestionnaire de portefeuilles chez PWL Capital.