La MRC d'Arthabaska se donne jusqu'au mois d'août pour réaliser un diagnostic socioéconomique du territoire grâce à une subvention de 91 600 $ de Développement économique Canada (DEC), jumelée à une contribution financière de 25 000 $ de la Société d'aide au développement des collectivités (SADC) Arthabaska-Érable.

La MRC d'Arthabaska se donne jusqu'au mois d'août pour réaliser un diagnostic socioéconomique du territoire grâce à une subvention de 91 600 $ de Développement économique Canada (DEC), jumelée à une contribution financière de 25 000 $ de la Société d'aide au développement des collectivités (SADC) Arthabaska-Érable.

Le but de l'exercice, a déclaré le député de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, au nom de son collègue et titulaire de DEC, Jean-Pierre Blackburn, est de cerner les forces et les contraintes au développement de l'ensemble du territoire de la MRC et d'établir les axes de développement réalisables et porteurs d'avenir.

Selon le préfet de la MRCA, Lionel Fréchette, l'étude, qui conduira vers un plan de développement stratégique du territoire, d'où ressortira un plan d'action, vient répondre à une demande de la société civile dont la SADC, des corporations de développement économique et communautaire des Bois-Francs, des tables sectorielles et du CLD, entre autres.

La tâche de réaliser le diagnostic appartient au Groupe DBSS qui, dans le passé, a fait des études similaires dans d'autres MRC au Québec. Le porte-parole du groupe, Normand Dulude, a indiqué qu'il s'agissait d'une démarche de mobilisation du milieu.

"Notre plan de travail consiste d'abord à obtenir ce qui existe déjà sur le territoire dont les études des tables sectorielles, en vue justement de rencontres sectorielles éducation et main-d'oeuvre, développement économique, développement communautaire, tourisme-loisir-culture, et élus au cours des prochaines semaines.

"En septembre, continue M. Dulude, il y aura un premier forum où tous les intervenants seront invités et si le milieu adhère aux orientations, on mettra en place des chantiers de travail pour chacune d'entre elles qui, au cours de l'automne, auront à élaborer un plan d'action concret."

Par la suite, en janvier 2008, on tiendra un deuxième forum où seront validés les éléments ressortis de la démarche afin d'obtenir les engagements nécessaires faisant en sorte que le plan d'action soit porteur de développement.

"Ce qui est intéressant dans ce projet, ajoute le député Blaney, c'est qu'il permet une mobilisation du milieu. Une concertation de tous les intervenants qui permettra, j'en suis convaincu, d'établir les axes de développement où des énergies doivent être mises." Pour sa part le président du c.a. de la SADC, Jean Gagné, s'est dit heureux de voir que son organisme peut contribuer à rassembler les intervenants du milieu dans cette démarche et de travailler avec eux, afin de réaliser des projets porteurs pour la région en matière de développement.