Le groupe britannique Reuters a accepté, mardi, d'être racheté par son concurrent canadien Thomson (T.TOC).

Le groupe britannique Reuters a accepté, mardi, d'être racheté par son concurrent canadien Thomson [[|ticker sym='T.TOC'|]].

Ce dernier déboursera près de 19 milliards $ CA, en vue de devenir l'un des deux plus grands groupes d'informations financières au monde avec l'Américain Bloomberg.

L'entité fusionnée s'appellera Thomson-Reuters.

Thomson, dont le siège historique est à Toronto mais dont le siège opérationnel est à Stamford, dans le Connecticut, détiendra 70 pour cent des actions de cette nouvelle entité qui sera dirigée par Tom Glocer, 47 ans, l'actuel directeur général de Reuters.

Cette fusion a été approuvée par les fondateurs de Reuters qui disposaient d'un droit de veto.

La transaction reste soumise au feu vert des autorités de régulation compétentes.

L'activité combinée finance et média de Thomson-Reuters s'appellera Reuters et les activités existantes de Thomson, notamment les divisions juridique, fiscale et comptable qui génèrent l'essentiel du chiffre d'affaires du groupe canadien, seront renommées Thomson-Reuters Professional.

David Thomson deviendra le président de Thomson-Reuters et Niall FitzGerald, actuellement président de Reuters, et W. Geoffrey Beattie seront les vice-présidents du nouvel ensemble.

Devin Wenig, l'actuel directeur de l'exploitation de Reuters, deviendra le directeur général de la nouvelle entité et Bob Daleo, l'actuel directeur de l'exploitation de Thomson, sera nommé directeur financier de Thomson-Reuters.

M. Glocer a indiqué que 60% du chiffre d'affaires de l'entité née de la fusion avec Thomson proviendraient de l'activité information financière.