L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) presse le gouvernement fédéral et la Banque du Canada d'agir face à la montée du dollar.

L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) presse le gouvernement fédéral et la Banque du Canada d'agir face à la montée du dollar.

Les forestières veulent que les autorités prennent rapidement des mesures pour atténuer les dommages que l'appréciation rapide du dollar canadien inflige au secteur manufacturier au pays.

L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) estime que des mesures dans des secteurs comme la fiscalité, la politique sur les fusions et la concurrence dans le transport ferroviaire peuvent jouer un rôle important en facilitant le renouvellement de l'industrie et en aidant le secteur forestier à s'adapter à un dollar plus fort.

Mardi midi, le dollar canadien se transigeait à 97,69 cents US.

Selon le PDG de l'APFC, Avrim Lazar, l'industrie s'efforce de s'adapter et d'améliorer son efficacité et sa productivité pour atténuer l'impact de la hausse du dollar, mais les gouvernements sont également responsables de s'ajuster à une économie mondiale en évolution.

M. Lazar demande aux autorités monétaires du pays d'utiliser le pouvoir dont elles disposent pour gérer l'appréciation de la devise canadienne et l'impact qu'elle a sur de grandes régions du pays où l'industrie forestière est présente.

Il estime que la Banque du Canada ne considère pas assez sérieusement les effets du niveau du taux de change Canada-États-Unis sur l'économie de ces régions.

L'APFC a indiqué que depuis 2002, le secteur manufacturier dans son ensemble a perdu 110 000 emplois, dont 32 000 dans la foresterie.

L'industrie forestière canadienne représente 80 G$ par année et 3% du PIB du Canada.

Le regroupement est le porte-parole, au Canada et à l'étranger, des producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l'environnement.