Les détenteurs d'une hypothèque à taux variable ont un beau problème entre les mains: choisiront-ils de baisser le montant de leurs mensualités ou de verser une remise sur le capital emprunté?

Les détenteurs d'une hypothèque à taux variable ont un beau problème entre les mains: choisiront-ils de baisser le montant de leurs mensualités ou de verser une remise sur le capital emprunté?

Yvon Boucher, directeur de la succursale de la Banque de Montréal, à Brossard privilégie la deuxième option. Puisque le client est en mesure de faire face à ses mensualités avant la baisse, autant payer moins longtemps en faisant des remises. Elles diminuent en bout de piste le nombre de mensualités.

Comme dans les autres institutions financières, les mensualités des hypothèques à taux variables sont moins élevées à compter d'aujourd'hui à la Banque de Montréal, puisqu'elles évoluent en symétrie avec le taux directeur de la Banque du Canada.

Mardi un terme de six ans à taux variable portait un taux d'intérêt de 5,875%. Depuis ce matin, il est ramené à 5,625%.

Pour une hypothèque de 150 000$ amortie sur 25 ans, la baisse fait passer la mensualité à 932,36$. C'est une économie de 22,66$ par mois.

Ce n'est pas la fin du monde, mais ça reste mieux que les conditions d'une hypothèque fermée de cinq ans dont le taux affiché est passé, à travers maintes fluctuations, de 7,24% à 7,39%, depuis juillet.

Plus le terme d'une hypothèque fermée est long et moins son taux évolue en fonction de la politique monétaire. Ils subissent plutôt le diktat des marchés obligataires sur lesquels se financent les banques.

Là sévit la crise du crédit qui commence à mordre...