Les défis sont grands pour Montréal: courtiser une clientèle internationale tout en rivalisant avec les grandes villes du monde entier.

Les défis sont grands pour Montréal: courtiser une clientèle internationale tout en rivalisant avec les grandes villes du monde entier.

Afin de se distinguer de ses rivales nord-américaines, la métropole québécoise met de l'avant son caractère épicurien, bohême et culturel. Une ville à dimensions plus humaine, plus sécuritaire et plus verte, au caractère culturel unique.

"On a une très belle ville, originale en Amérique du Nord, avec un côté plus créatif et passionné de la vie que les autres villes", souligne Charles Lapointe président de Tourisme Montréal.

Est-ce suffisant? "L'offre culturelle est une plus value, mais les critères les plus importants dans le choix d'une destination sont l'accès à la ville par vols directs. Le prix des billets d'avion et les frais de location des salles de réunion et d'exposition viennent en deuxième", explique Luc Charbonneau.

Pour les infrastructures, il y a aussi place à l'amélioration.

"On a un Palais des congrès très beau, fonctionnel, qui vient d'être agrandi, mais qui demeure parmi les petits et moyens centres de congrès en Amérique du Nord, constate Charles Lapointe. Le centre des congrès de Toronto est quatre fois plus grand que celui de Montréal, et Vancouver va tripler son espace pour 2009."

Il faut donc faire plus avec moins. "On mise sur la différence dans notre offre de service. Les Américains veulent avoir le petit côté européen sans être trop loin de chez eux", croit Robert Cazelais, directeur des ventes du Palais des congrès.

Pour rester dans la course, il faut déployer des méthodes de vente plus sophistiquées et miser sur les atouts de Montréal.

Parmi ces atouts, les industries de pointe sont importantes pour attirer les grands congrès scientifiques.

"Montréal est reconnu à travers le monde comme étant une ville intéressante pour l'aéronautique, les biotechnologies, le jeu vidéo. On est une plaque tournante de la recherche pharmaceutique. Ça peut attirer un certain nombre de congrès", dit Michel Archambault, directeur de la Chaire de recherche en Tourisme de l'UQAM.