"C'est un immense choc pour toute la région", a déclaré le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde. "Même si les salaires offerts n'étaient pas très bons, de 9 à 13 dollars de l'heure en moyenne, ça avait un impact très positif sur la région."

"C'est un immense choc pour toute la région", a déclaré le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde. "Même si les salaires offerts n'étaient pas très bons, de 9 à 13 dollars de l'heure en moyenne, ça avait un impact très positif sur la région."

"C'est toujours très désagréable lorsqu'une entreprise ferme dans une petite ville comme Hawkesbury", estime Jean Careau, de la Société de développement commercial et touristique de Hawkesbury. À l'ouverture du centre d'appel il y a 15 mois, l'entreprise souhaitait employer 400 personnes, soit le double du personnel qu'elle emploie actuellement. L'entreprise américaine s'était à l'époque intéressée à Hawkesbury parce qu'on y trouve une main-d'oeuvre bilingue et de langue maternelle française.

Afin de combler les postes libres, la Ville de Hawkesbury avait dû lancer une vaste campagne de recrutement.

Selon le député Lalonde, un système de transport entre Rockland et Hawkesbury aurait même été envisagé par Startek, afin d'augmenter le nombre d'employés du centre d'appel.

Les employés qui le désirent pourront poser leur candidature pour des postes offerts aux bureaux de l'entreprise à Cornwall.

Startek détient notamment des contrats de service à la clientèle pour des entreprises en télécommunications et des fabricants de logiciels et de produits électroniques.

Startek possède cinq autres centres d'appels en Ontario.