Les PME demeurent le parent pauvre des institutions financières.

Les PME demeurent le parent pauvre des institutions financières.

C'est ce qui ressort d'un rapport de recherche de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).

«Même s'il y a une amélioration de la satisfaction des PME à l'endroit de la Banque Nationale et de Desjardins depuis 2003, la tendance générale de l'ensemble des institutions financières au pays est de financer avant tout la grande entreprise», affirme Simon Prévost, vice-président Québec de la FCEI.

Selon M. Prévost, les PME demeurent les négligées quand vient le temps d'obtenir un prêt des banques.

«Les PME demeurent toujours le parent pauvre des banques et ce constat nous porte à nous interroger à savoir s'il existe une réelle volonté des banques de répondre aux besoins d'emprunt des petites entreprises», indique-t-il.

La FCEI souligne que les institutions financières ne passent pas de la parole aux actes.

«Étant donné que seules la Banque Nationale et les caisses Desjardins ont amélioré leurs services aux PME au pays, il semble bien qu'il existe un écart entre les belles paroles des institutions financières et leurs actions concrètes, ce qui prive les PME de possibilités de croissance et d'amélioration de leur performance», soutient M. Prévost.

Entre 2003 et 2006, le taux de prêts refusés s'établissait à 13,7 %, les entreprises plus petites sont généralement les plus susceptibles de se voir refuser un prêt, indique la FCEI.