L'augmentation des prix a rendu plus difficiles les achats de logement par les ménages québécois au cours du dernier trimestre, indique une étude de la Banque Royale (RBC).

L'augmentation des prix a rendu plus difficiles les achats de logement par les ménages québécois au cours du dernier trimestre, indique une étude de la Banque Royale (RBC).

Le recul de l'accessibilité à la propriété immobilière intervient après la forte progression enregistrée au trimestre précédent.

Un ménage québécois doit désormais consacrer en moyenne 35 % de son revenu avant impôts pour parvenir à acheter un bungalow, contre 35,3 % au début de l'année.

Les prix des maisons ont augmenté plus vite que les revenus, notamment à Montréal, souligne RBC.

La banque observe que les mises en chantier résidentielles du Québec ont affiché une baisse en 2006. «On s'attend à ce qu'elles demeurent faibles pendant le reste de l'année à mesure que les marchés s'ajustent», indique l'étude.

Au Québec, le logement le plus abordable est l'appartement en copropriété standard, qui absorbe en moyenne 28 % du revenu avant impôts des ménages. Viennent ensuite la maison en rangée (31 %) et le bungalow individuel (35 %). La maison de deux étages standard reste la moins accessible (43 %).

«Après avoir affiché des améliorations généralisées à la fin de 2006, l'accessibilité à la propriété immobilière s'est détériorée à l'échelle nationale pendant le trimestre qui vient de s'achever, principalement en raison de l'augmentation des prix,», explique l'économiste en chef adjoint de RBC, Derek Holt. «Cette érosion s'est produite malgré la plus forte augmentation du revenu médian avant impôts des ménages en près d'un an et demi.»