C'est le sprint final dans le dossier du géant canadien des télécoms et la course se précise.

C'est le sprint final dans le dossier du géant canadien des télécoms et la course se précise.

La Caisse de dépôt et placement du Québec ne déposera finalement pas d'offre pour acheter BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]].

Le Globe and Mail soutient que la Caisse et le conglomérat ontarien Onex [[|ticker sym='T.OCX'|]] se retirent de la course maintenant que Telus [[|ticker sym='T.T'|]] est entrée en scène.

Telus, Teachers et Cerberus devraient tous déposer des offres mardi matin avant 9h, l'heure limite pour le faire. Teachers est le plus important actionnaire de BCE.

Les offres pour BCE devraient toutes avoir une valeur d'au moins 33 milliards de dollars.

Une décision vendredi?

La direction de BCE subit par ailleurs de fortes pressions pour prendre une décision sur l'avenir de l'entreprise d'ici vendredi.

Si BCE annonce vendredi le choix de son «partenaire-acquéreur», la décision aura été prise à peine 72 heures après la date limite pour le dépôt des offres formelles.

L'entrée en scène de Telus la semaine dernière a considérablement compliqué le processus décisionnel pour la direction de BCE.

Des sources ont confié au Globe and Mail, vendredi, que des hauts dirigeants de BCE ainsi que des conseillers externes, menés par les experts de la firme Goldman Sachs, demandent aux membres du conseil d'administration de BCE de mettre fin au suspense le plus rapidement possible.

Une raison citée pour faire accélérer le processus est l'incertitude causée par l'entrée en scène de Telus pour les employés et les clients de BCE.

Cette incertitude pourrait éroder la valeur de BCE à plus ou moins long terme, selon les experts.

L'entrée en scène de Telus et le fait que BCE a accepté de dévoiler ses chiffres à son concurrent de l'ouest canadien, aurait déplu aux autres acquéreurs potentiels qui estiment que Telus possèdera dorénavant des informations privilégiées, ce qui fait diminuer la valeur de BCE à leurs yeux.