L'équipementier automobile canadien Magna (T.MGA) a confirmé vendredi dans un communiqué son «implication» dans une reprise éventuelle du constructeur en difficulté Chrysler, filiale américaine du groupe automobile germano-américain DaimlerChrysler.

L'équipementier automobile canadien Magna [[|ticker sym='T.MGA'|]] a confirmé vendredi dans un communiqué son «implication» dans une reprise éventuelle du constructeur en difficulté Chrysler, filiale américaine du groupe automobile germano-américain DaimlerChrysler.

«Magna confirme son implication dans la vente potentielle du groupe Chrysler», a indiqué le canadien, tout en avertissant que rien ne garantissait pour autant qu'une transaction serait conclue.

Magna «cherche à avoir une image complète de la situation concernant l'avenir du groupe Chrysler et de toute rôle constructif (qu'il) pourrait jouer dans une transaction potentielle».

Le canadien rappelle que DaimlerChysler «est l'un de ses plus grands clients».

Le président de Magna, Frank Stronach, a confirmé être en discussions avec le canadien Onex, spécialisé dans les rachats d'entreprises, en vue d'une possible offre d'achat toute canadienne sur Chrysler, dans une interview publiée jeudi par le quotidien The Globe and Mail.

Magna, qui a de l'expérience dans le fonctionnement des usines automobiles, pourrait aider Chrysler à rationaliser ses opérations, pendant que Onex se concentrerait sur le redressement de la branche financement du constructeur, selon le même journal.

Les deux entreprises canadiennes n'ont pas de dettes et disposent d'importantes liquidités.

Selon la presse américaine, DaimlerChrysler chercherait à obtenir quelque 8 G$ US pour sa filiale dont il envisage de se défaire après huit ans d'un mariage tumultueux.

La seule offre publique connue pour l'instant est celle du milliardaire américain Kirk Kerkorian qui, via sa société d'investissements Tracinda, a proposé 4,5 G$ US en numéraire.