L'action d'Imax (T.IMX) a reculé de près de 10%, lundi, peu après que Catalyst Fund eut fait part de son intention de rallier d'autres créanciers afin de s'opposer à une demande de l'entreprise.

L'action d'Imax [[|ticker sym='T.IMX'|]] a reculé de près de 10%, lundi, peu après que Catalyst Fund eut fait part de son intention de rallier d'autres créanciers afin de s'opposer à une demande de l'entreprise.

Imax, qui a dû reporter la divulgation de ses résultats annuels pour l'exercice 2006 après avoir constaté des erreurs comptables, souhaite se soustraire à une clause relative à un contrat obligataire, qu'elle viole en ne dévoilant pas à temps ses résultats.

L'entreprise doit revoir la comptabilité de ses états financiers des six dernières années.

Le titre a perdu 9,45%, soit 53 cents, pour clôturer à 5,08 $ à la Bourse de Toronto, lundi.

Plus tôt dans la journée, Catalyst a annoncé dans un communiqué qu'elle avait retenu les services du cabinet d'avocats Brown Rudnick Berlack Israel pour le représenter dans le cadre de son opposition au plan d'Imax, qui prévoit maintenant de divulguer le 30 juin prochain au plus tard.

La société en commandite Catalyst Fund II détient 9,625% des obligations de premier rang échéant en 2010

Le fonds est aussi opposé à une modification du contrat obligataire dans la foulée de la révision des résultats.

Lundi, Imax a déclaré que, comme prévu, elle avait reçu une lettre du Nasdaq indiquant que l'entreprise avait contrevenu aux règles du marché boursier prescrivant une divulgation ponctuelle de ses résultats financiers auprès de la commission américaine des valeurs mobilières (SEC).

Conséquemment, le titre d'Imax pourrait être retiré, bien qu'il existe une procédure d'appel.

L'entreprise a d'ailleurs affirmé qu'elle avait réclamé une audience devant le comité du Nasdaq qui se prononce sur les conditions requises pour l'inscription en bourse des titres.

Selon l'analyste Eric Wold, de Merriman Curhan Ford & Co., la modification au contrat obligataire proposée par Imax a déjà reçu l'accord de 34% des détenteurs d'obligation.

Pour être adoptée, elle doit recevoir l'appui de 50% d'entre eux.