Une douzaine de travailleurs québécois de Bombardier (BBD.B) qui donnent actuellement une formation à la nouvelle main-d'oeuvre mexicaine de la multinationale montréalaise se retrouveront au chômage en décembre, à leur retour à Montréal.

Une douzaine de travailleurs québécois de Bombardier (BBD.B) qui donnent actuellement une formation à la nouvelle main-d'oeuvre mexicaine de la multinationale montréalaise se retrouveront au chômage en décembre, à leur retour à Montréal.

En entrevue au «Journal de Montréal», qui publie un reportage sur le rapide développement de Bombardier Aéronautique au Mexique, certains de ces Québécois ont traduit une sensibilité certaine face au transfert d'emplois au Mexique au détriment du Québec et d'autre usines de l'avionneur.

Mais quoiqu'il en soit, selon les prévisions du président directeur-général de Bombardier, Pierre Beaudoin, les effectifs mexicains, qui étaient de 50 employés il y a quatre mois, passeront bientôt à 600 et probablement à 2000 dans deux ans.

Dès 2007, l'usine de Querétaro produira des harnais électriques, un mandat qui appartenait à une usine de Bombardier de Montréal qui embauchait 350 personnes de même qu'à deux autres usines, à Toronto et à Wichita, au Kansas.

Un employé mexicain de Bombardier qui débute touche un salaire horaire d'environ 2,50 $ CA, une rémunération qui double en considérant les avantages sociaux.