Désireux de profiter au maximum de la croissance du transport maritime et du commerce international, Ottawa, Québec et Toronto se sont entendus pour travailler conjointement à améliorer l'infrastructure de transport des marchandises dans l'axe du fleuve Saint-Laurent.
Désireux de profiter au maximum de la croissance du transport maritime et du commerce international, Ottawa, Québec et Toronto se sont entendus pour travailler conjointement à améliorer l'infrastructure de transport des marchandises dans l'axe du fleuve Saint-Laurent.
Les ministres des Transports des trois gouvernements, Lawrence Cannon au fédéral, Julie Boulet au Québec et Donna Cansfield de l'Ontario ont signé un protocole d'entente à cet effet, lundi, à Montréal.
En vertu de cette entente, un comité consultatif sera mis sur pied pour étudier, au cours des deux prochaines années, les tendances en matière de commerce international et les moyens à mettre en oeuvre afin d'en faire profiter le corridor commercial du Saint-Laurent.
Le comité cherchera ainsi à maximiser les connections de transport aérien, maritime, routier et ferroviaire et établir des stratégies pour leur utilisation optimale.
Il lui faudra ainsi déterminer les investissements requis pour arriver à ces fins.
Le ministre Cannon a indiqué qu'une enveloppe de 2,1 G$ est prévue pour l'établissement de trois portes continentales au Canada.
L'une d'elles, celle d'Asie-Pacifique sur la Côte Ouest, est déjà en place et sert d'ailleurs de modèle pour les deux autres, soit celle du Saint-Laurent et une autre dans les provinces atlantiques.
La ministre ontarienne, Donna Cansfield, a profité de l'occasion pour rappeler que les deux provinces centrales représentent, à elles seules, près de 60% des exportations canadiennes et du produit intérieur brut du pays.