Jusqu'à maintenant, le virus de la grippe aviaire a frappé un noeud au Québec. Les résultats des 1628 analyses faites dans le cadre des programmes québécois et canadien de surveillance de l'influenza aviaire ont démontré l'absence du virus de l'influenza aviaire de souche asiatique.

Jusqu'à maintenant, le virus de la grippe aviaire a frappé un noeud au Québec. Les résultats des 1628 analyses faites dans le cadre des programmes québécois et canadien de surveillance de l'influenza aviaire ont démontré l'absence du virus de l'influenza aviaire de souche asiatique.

Toutefois, les travaux de recherche ont permis de déceler la présence du virus de l'influenza aviaire H5N6 chez un seul canard malard provenant du lac Saint-Pierre. Les spécialistes précisent que ce virus est une souche nord-américaine et faiblement pathogène.

Cette découverte a été faite dans le cadre de l'Enquête canadienne interagences sur l'influenza aviaire chez les oiseaux sauvages. Il s'agit du seul cas répertorié sur les 1328 échantillons provenant du Québec.

"Aucun signe de maladie ou de mortalité inhabituelle, précise-t-on, n'a été relevé chez les oiseaux prélevés." Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) mentionne que l'an dernier un virus de l'influenza aviaire de souche nord- américaine avait déjà été détecté au lac Saint-Pierre.

"Le virus H5N6 récemment découvert chez un canard du même secteur, précisent les spécialistes du MAPAQ, ne constitue donc pas un risque additionnel pour la population ni pour les oiseaux sauvages du Québec."

Depuis janvier 2006, les experts en la matière n'ont guère chômé. On évalue que les mortalités d'oiseaux signalées par la population ont donné lieu à 300 analyses. Les résultats de ces recherches confirment, selon le MAPAQ, l'absence d'influenza aviaire chez ces oiseaux.

L'enquête pancanadienne est coordonnée par le Centre canadien coopératif de la santé de la faune. On précise qu'en 2006, des échantillons sont prélevés chez des oiseaux sains dans plusieurs régions du Canada.

Au Québec, les échantillons proviennent du secteur du lac Saint-Pierre et des localités situées le long du fleuve Saint-Laurent. Prochainement, on connaîtra les résultats des analyses portant sur les oiseaux sauvages de l'Isle-Verte et du Cap Tourmente.

rlacombe@lesoleil.com

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