Le principal indice de la Bourse de Toronto a terminé la semaine sur un nouveau record vendredi, affichant pour la deuxième journée consécutive un gain de plus de 100 points grâce aux titres des secteurs financier et de l'énergie.

Le principal indice de la Bourse de Toronto a terminé la semaine sur un nouveau record vendredi, affichant pour la deuxième journée consécutive un gain de plus de 100 points grâce aux titres des secteurs financier et de l'énergie.

Les marchés new-yorkais ont aussi affiché des gains pour une troisième séance de suite, les investisseurs semblant toujours optimistes quant aux résultats financiers et à l'activité de fusion et acquisition.

L'indice torontois S&P/TSX a grimpé de 140,5 points pour clôturer à 14 496,5 points.

Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette du parquet torontois a progressé de 378 points, soit 2,6 %, notamment grâce à un gain de 190 points enregistré jeudi.

C'est cette journée que la minière anglo-australienne Rio Tinto a annoncé son offre de 38,1 milliards $ US pour le rachat du géant de l'aluminium Alcan.

La Bourse de croissance TSX a pris vendredi 25,28 points pour clôturer à 3 330,39 points, tandis que le dollar canadien a reculé de 0,28 cent à 95,37 cents US.

La Bourse de New York a elle aussi atteint de nouveaux sommets, le Dow Jones terminant au-dessus des 13 900 points pour la première fois de son histoire.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 0,33% (+45,52 points) pour clôturer à un plus haut historique de 13 907,25 points. En séance, il a progressé jusqu'à 13 932,29 points.

L'indice composite du Nasdaq a avancé de 0,20% (+5,27 points) à 2 707,00 points.

Enfin, l'indice élargi Standard and Poor's 500 a progressé de 0,31% (+4,80 points) à 1 552,50 points, un record de clôture également. Le SP 500 a enfoncé en séance son record absolu datant de mars 2000, en montant à 1 555,10 points.

Jeudi, le Dow Jones avait déjà franchi successivement les seuils de 13 700 et 13 800 points pour la 1ère fois depuis sa création. Il avait progressé de 2,09%, soit sa plus forte hausse quotidienne depuis octobre 2003.

«Le marché est aidé par la perspective de voir les résultats d'entreprises dépasser les attentes de analystes», a indiqué Michael Malone, analyste chez Cowen and Co.

«Il y a eu peu d'avertissements sur résultats pour l'instant et les distributeurs ont publié hier de plutôt bonnes ventes pour le mois de juin», a-t-il ajouté.

«Tant que l'inflation reste bénigne et que les résultats dépassent les attentes, je pense que le marché va continuer à progresser», a-t-il prédit.

De nombreux grands groupes américains publient leurs résultats trimestriels la semaine prochaine, notamment Coca-Cola, Intel, Microsoft ou Ford.

«Il y a une énorme activité de fusions et acquisitions», a par ailleurs souligné Mace Blicksilver, analyste chez Marblehead Asset Management.

Ces rachats d'entreprises amènent de nouveaux flux d'argent frais sur le marché, contribuant à y faire monter les cours.

Parmi les indicateurs économiques du jour, les ventes de détail ont baissé de 0,9% en juin aux États-Unis, et de 0,4% hors secteur automobile. C'est la plus forte baisse de cet indice depuis août 2005.

Les prix à l'importation ont progressé de 1,0% en juin, soit plus que prévu par les analystes, qui tablaient sur une hausse de 0,5%.

Enfin, l'indice de confiance des consommateurs américains, calculé par l'université du Michigan, a bondi à 92,4 points en juillet contre 85,3 points en juin. Les analystes tablaient sur un indice à 86 points.