Le taux de chômage au pays a défié la gravité en juillet, descendant encore un peu pour atteindre un niveau jamais connu depuis 1974.

Le taux de chômage au pays a défié la gravité en juillet, descendant encore un peu pour atteindre un niveau jamais connu depuis 1974.

Le taux a donc baissé de 0,1 point de pourcentage pour atteindre 6%, selon les données que Statistique Canada publie vendredi.

Au Québec rien ne bouge, pour un taux de chômage stable à un creux de 6,9%.

L'agence fédérale attribue cela à un marché du travail fort. Les chiffres ont peu bougé en juillet, mais la croissance de l'emploi au pays a été d'environ 1,3% depuis le début de l'année.

Cette croissance engendre un taux d'emploi de 64,1%, un sommet. L'emploi est même plus robuste qu'aux États-Unis, où le taux atteint 63%.

Un autre phénomène notable se trouve chez les jeunes de 15 à 24 ans. Le milieu de l'été étant leur période la plus occupé du côté du travail, leur taux de chômage a descendu de 1,3 point à 10,6%, le pourcentage plus bas depuis septembre 1989.

Les mois dernier a surtout été marqué par 25 000 nouveaux postes dans les services professionnels, scientifiques et techniques mais aussi de 17 000 dans les transports et l'entreposage.

Le secteur de la production de biens a plutôt bien fait en juillet, avec l'ajout de 20 000 postes. Les services publics ont pour leur part embauché 6000 personnes.

Les reculs les plus importants se sont produits dans les services d'enseignement (57 000 emplois) et dans la finance, les assurances, l'immobilier et la location (13 000 postes).

En pleine restructuration depuis quelques années, le monde de la fabrication se trouve en recul de 72 000 postes depuis le début de 2007.

Tel que mentionné plus haut, Statistique Canada note que le taux de chômage est resté immobile en juillet, notamment parce que le taux d'emploi est à un sommet de 33 ans à 61,1%. La croissance de l'emploi a été de 69 000 embauches ou 1,8% depuis décembre 2006.