La firme de notation de crédit DBRS (Dominion Bond Rating Service) revoit ses méthodes d'évaluation des produits du marché de la dette, après les perturbations survenues du côté du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) la semaine dernière.

La firme de notation de crédit DBRS (Dominion Bond Rating Service) revoit ses méthodes d'évaluation des produits du marché de la dette, après les perturbations survenues du côté du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) la semaine dernière.

En même temps, DBRS, une des principales firmes de notation de crédit au Canada, reconnaît qu'elle avait noté un problème dans un secteur précis de ce marché vers la fin de l'an dernier, rapporte le quotidien The Globe and Mail.

«Nous nous sommes posé des questions par rapport à certaines transactions et à un moment donné nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas vraiment cautionner cela», a indiqué le directeur général de DBRS, Huston Loke, en faisant référence à des obligations de créances garanties financées par des émetteurs de papier commercial.

Ce questionnement avait amené DBRS à émettre de nouveaux critères d'émission en janvier dernier à l'intention des firmes de financement structuré émettrices de ce type d'obligations.

La révision entreprise par DBRS ces jours-ci, devrait être achevée d'ici deux semaines, ont assuré des représentants de l'entreprise mardi.

La firme porte son attention sur le manque de transparence du marché du papier commercial, un type d'obligation à court terme lié à des actifs adossés à des créances telles que des hypothèques ou des soldes de cartes de crédit.

Plusieurs investisseurs ne connaissent pas la nature des prêts sous-jacents associés à ces obligations.

Comme DBRS avait généralement accordé des cotes élevées aux émissions de papier commercial non bancaire, et que la viabilité de ce marché a été remise en question, la firme est maintenant l'objet de critiques.

DBRS surveillait les produits fragilisés au moins une fois par mois et était satisfaite de ses évaluations, a indiqué M.Loke. La firme de notation n'avait pas vu venir les perturbations du marché observées la semaine dernière, a-t-il ajouté.