Voici les grandes lignes du chemin parcouru par Martin Tremblay au fil des années:

Voici les grandes lignes du chemin parcouru par Martin Tremblay au fil des années:

Années 80: Martin Tremblay est fiscaliste dans un grand bureau de comptables de Montréal, où il se spécialise dans le transfert offshore et sans impôt du patrimoine de gens aisés.

1994: Martin Tremblay, ainsi que sa soeur et ses parents, s'installent aux Bahamas comme résidents permanents. Il fonde Dominion Investments, qui incorpore des firmes anonymes internationales et gère des investissement offshore.

2000-2001: Lors d'enquêtes aux États-Unis, la justice américaine détermine que diverses personnes condamnées pour des fraudes ont des comptes chez Dominion Investments. Mais Martin Tremblay n'est pas accusé.

2002: Lors d'une enquête sur un Québécois soupçonné de vendre la « drogue du viol », le FBI détermine qu'il a des comptes chez Dominion Investments. L'homme de Québec est accusé par la justice américaine. Martin Tremblay n'est pas accusé.

2002: La GRC transmet à la justice américaine un rapport interne dans lequel elle allègue que « Dominion Investments est une entreprise bahamienne de blanchiment d'argent ayant des liens avec les Hells Angels. »

2004: Martin Tremblay poursuit la GRC pour diffamation et exige 6 millions de dollars. Il conteste la véracité du rapport de police et exige du corps policier qu'il révèle sur quoi est basé ce document. La GRC obtient des délais.

19 mars 2005: Martin Tremblay rencontre à New York, deux agents fédéraux qui se font passer pour des narcotraficants désireux de blanchir de l'argent issu du trafic de la drogue. La rencontre est filmée à son insu.

20 janvier 2006: Il est arrêté à New York, puis d'avoir blanchi pour un milliard de dollars US.

11 novembre 2006: Dans les pages de La Presse, la mère de Martin Tremblay, Danielle Vaillancourt, affirme que son fils paie pour avoir osé poursuivre la GRC. Les accusations américaines, dit-elle, sont le fruit de faux renseignements transmis par la GRC aux autorités américaines, une machination semblable à l'affaire Arar.