Au lendemain du lock-out décrété par la direction de la raffinerie montréalaise de Petro-Canada, le syndicat doute que les 200 cadres chargés de prendre le relais de ses des 264 membres soient en mesure de maintenir les activités.

Au lendemain du lock-out décrété par la direction de la raffinerie montréalaise de Petro-Canada, le syndicat doute que les 200 cadres chargés de prendre le relais de ses des 264 membres soient en mesure de maintenir les activités.

«Si la raffinerie diminue ses activités, ça peut avoir un impact sur l'approvisionnement en essence de nos clients. Je ne suis pas économiste, mais ça peut entraîner des hausses du prix à la pompe», a souligné Daniel Cloutier, porte-parole du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.

De son côté, l'employeur assure que les cadres dépêchés en renfort ont l'expérience nécessaire pour maintenir la distribution d'essence chez leurs clients, notamment dans les 260 succursales du Québec. «Ça va être invisible pour le client», a indiqué Andrew Pelletier, porte-parole de Petro-Canada.

La convention collective est échue depuis février et le bras de fer entre le syndicat et la direction dure depuis plusieurs mois. Des négociations difficiles, qui achoppent surtout sur la durée du prochain contrat de travail.

Le syndicat souhaite que la prochaine convention collective dure trois ans, comme le recommande le Programme national de l'énergie. De son côté, la direction aimerait que la prochaine entente s'étire sur six ans. «C'est important pour nous puisqu'on prévoit d'importants investissements à venir», a indiqué M. Pelletier, qui ne voudrait pas recommencer à négocier dans trois ans.