Le Dow Jones a poursuivi son rallye jeudi, au lendemain de propos rassurants de la FED quant à l'évolution des taux d'intérêt, mais les autres indices nord-américains se sont faits plus timides.

Le Dow Jones a poursuivi son rallye jeudi, au lendemain de propos rassurants de la FED quant à l'évolution des taux d'intérêt, mais les autres indices nord-américains se sont faits plus timides.

Le Dow a pris 173 points ou 1,4 % à 12 461,4. Mais le Nasdaq a régressé de quatre points ou 0,2 % à 2451,7 et le S&P 500 a clôturé au cours pratiquement stable de 1434,5.

L'indice canadien S&P TSX a cédé 16 points ou 0,1 % à 13 139,6.

Dans l'actualité boursière québécoise, le titre de Groupe Laperrière & Verreault s'est apprécié après l'annonce de contrats totalisant 37 M$ dans l'univers minier.

Des ententes totalisant 12 M$ viennent de la Chine, de l'Inde, de l'Indonésie et du Moyen-Orient. L'Amérique latine permet aussi à GL&V de récolter 7 M$. Les autres contrats ont été obtenus aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Russie, au Portugal et en Afrique.

L'action a monté de 0,95 $ ou 3,4 % à 28,55 $.

Les investisseurs canadiens ont assez calmement accueilli les résultats détériorés de Quebecor, divulgués en fin de journée mercredi. Les comptes des deux filiales, Quebecor Média et Quebecor World, avait été ouverts plus tôt.

Le conglomérat a déclaré une lourde perte de 80,8 M$ au quatrième trimestre, sous l'effet des variations de la valeur de ses débentures et de charges de restructuration, tandis que ses revenus ont très légèrement reculé.

Le titre a cédé 0,23 $ ou 0,6 % à 39,82 $.

Le titre de Van Houtte a clôturé en hausse de 0,39 $ ou 1,6 % à 24,35 $.

Selon le Globe and Mail, plusieurs multinationales étrangères et au moins un fonds privé sont sur les rangs pour acheter le spécialiste québécois du café, qui n'intéresse pas d'acheteur canadien.

Le transporteur ferroviaire Canadien Pacifique a diminué ses prévisions de revenus pour le premier trimestre, en invoquant entre autres des imprévus météorologiques, des avalanches ainsi que des chutes de pierres.

Le titre a perdu 0,47 $ ou 0,7 % à 63,86 $.

Aux États-Unis, le fabricant de téléphones cellulaires Motorola a passablement régressé.

Constatant les échecs de sa stratégie d'affaires en téléphonie mobile, le géant avertit qu'il perdra de l'argent au premier trimestre et remanie sa haute direction.

Il explique que sa division d'appareils portables génère des ventes et une rentabilité déçevantes, particulièrement en raison d'une guerre de prix dans les marchés émergents.

L'action a cédé 1,24 % ou 6,6 % à 17,50 $ US.