Aucun règlement du conflit de travail au Journal de Québec ne semble poindre à l'horizon.

Aucun règlement du conflit de travail au Journal de Québec ne semble poindre à l'horizon.

Le quotidien Le Devoir rappelle dans son édition de mardi qu'aucune rencontre de négociation n'a eu lieu entre les parties depuis le début du lock-out décrété par la direction le 22 avril dernier et que l'heure ne semble être qu'à l'affrontement.

Ainsi, par exemple, rapporte Le Devoir, Média Matin, le journal des employés lock-outés, annonçait l'ouverture de son local de lock-out, flanqué d'une grande bannière annonçant «Le Journal de Québec, made in Toronto, imprimé à Mirabel», une allusion au fait que pendant le conflit, le Journal de Québec est préparé en partie dans les locaux du Toronto Sun, à Toronto.

Le Toronto Sun et le Journal de Québec font tous les deux partie des journaux détenus par le groupe Quebecor.

La direction de Quebecor a répliqué en menaçant les présidents des trois syndicats en lock-out de prendre des recours judiciaires pour bloquer l'utilisation du nom du journal.

Par ailleurs, l'édition de samedi dernier du Journal de Québec annonçait un numéro record de 232 pages, alors que Média Matin a commencé depuis la semaine dernière à publier des annonces commerciales de différentes entreprises du Québec.

Au total, environ 140 employés, soit les journalistes, photographes et employés de bureaux du Journal de Québec, sont touchés par le lock-out.