Les 350 bagagistes de Handlex, une filiale de Transat A.T., qui menaçaient de faire grève aux aéroports de Montréal et de Toronto à partir de lundi, en sont arrivés vendredi à une entente de principe avec leur employeur.

Les 350 bagagistes de Handlex, une filiale de Transat A.T., qui menaçaient de faire grève aux aéroports de Montréal et de Toronto à partir de lundi, en sont arrivés vendredi à une entente de principe avec leur employeur.

«L'entente sera soumise lundi au personnel», a indiqué vendredi à La Presse Affaires le porte-parole de Transat, Pierre Tessier.

Porte-parole des Teamsters, Stéphane Lacroix a indiqué pour sa part, en fin d'après-midi hier, que le syndicat allait recommander à ses membres d'accepter l'entente, mais que ce serait à eux de décider.

Seules sont en cause les questions salariales, a-t-il dit. " Il y a aura deux assemblées générales lundi matin, une à Montréal et l'autre à Toronto ", a-t-il dit.

La convention collective des bagagistes, qui sont membres du Syndicat des Teamsters (FTQ), est échue depuis avril dernier.

Néanmoins, et précédemment à la conclusion de cette entente de principe, Handlex s'était dite en mesure d'assurer les mêmes services aux deux aéroports. Grâce à ses cadres, mais aussi à du personnel de la vingtaine de compagnies aériennes clientes, dont Air France, KlM et les messageries UPS.

Handlex, qui compte 1200 employés, offre une large gamme de services au sol : accueil et enregistrement des passagers, manutention des bagages, nettoyage des appareils, etc. Sur les 350 bagagistes concernés et qui pourraient toujours entrer en grève lundi, environ 200 travaillent à l'aéroport Pearson (Toronto) alors que les quelque 150 autres sont de Montréal.

" Ceux de Vancouver sont présentés par un autre syndicat ", signale Pierre Tessier. Autre filiale de Transat, la compagnie aérienne Air Transat n'a rien à voir avec tout cela, ajoute-t-il.