Les Etats-Unis, 38e pays consommateur de vin par habitant, représentent l'un des rares marchés où la demande de vin de qualité progresse, alors que le nombre de producteurs a presque doublé en cinq ans, selon une étude commandée par les élus des régions viticoles du pays parue mercredi.

Les Etats-Unis, 38e pays consommateur de vin par habitant, représentent l'un des rares marchés où la demande de vin de qualité progresse, alors que le nombre de producteurs a presque doublé en cinq ans, selon une étude commandée par les élus des régions viticoles du pays parue mercredi.

"Les Etats-Unis et le Canada sont les seuls marchés où la demande est en croissance pour les vins dont le prix est supérieur à 5 dollars la bouteille", affirme l'étude réalisée par le cabinet de recherche MKF Research.

"L'industrie du vin et du raisin a un rôle très important dans notre économie et un grand potentiel de croissance dans les cinquante Etats américains", a affirmé mercredi Mike Thompson, vice-président du club des élus du vin au Congrès ("Wine Caucus") et représentant démocrate de Californie (ouest).

Son Etat est le premier producteur américain de vin, loin devant les Etats de New-York (nord-est) et de Washington (nord-ouest).

Les ventes dans le secteur du vin américain aux Etats-Unis ont représenté un total de 23,8 milliards de dollars en 2005, selon les chiffres cités dans l'étude.

Les quelque 5.000 entreprises viticoles ont réalisé un chiffre d'affaires de 11,4 milliards de dollars dont 707 millions à l'exportation. A cela viennent s'ajouter les ventes au détail, dans la restauration (9,8 milliards de dollars) et par les distributeurs (2,6 milliards).

On fabrique désormais du vin dans tous les Etats américains, selon le Club des élus qui compte 182 membres notamment de Californie, New York, Floride, Oregon et du Missouri.

La part de marché du vin américain sur son propre terrain a toutefois reculé pour passer de 81,6% en 1998 à 73% en 2005. L'Italie demeure le premier exportateur vers les Etats-Unis et l'Australie a relégué la France à la troisième place. La France a toutefois stabilisé son recul en 2006, indique l'étude.