(Calgary) Les producteurs d’énergie canadiens se préparent à affronter une autre saison de sécheresse et d’incendies de forêt dans l’Ouest.

L’an dernier, le temps chaud et sec a poussé les sociétés pétrolières et gazières de l’Ouest canadien à interrompre temporairement la production alors que les incendies de forêt faisaient rage dans les principales régions productrices de combustibles fossiles.

Ces décisions avaient été prises sur une base de précaution et aucun dommage significatif aux infrastructures de production d’énergie n’a eu lieu.

Le président et chef de la direction de NuVista Energy, Jonathan Wright, a raconté que son entreprise avait temporairement fermé toutes ses installations à Grande Prairie, en Alberta, en mai dernier, lorsque des incendies ont rendu impossible l’accès par la route aux sites de l’entreprise.

Au cours d’un entretien téléphonique en marge d’une conférence du secteur de l’énergie à Toronto mardi, M. Wright a affirmé que s’il y avait une autre saison d’incendies de forêt cette année, le personnel de NuVista utiliserait l’imagerie satellite pour suivre l’évolution et la progression de tout incendie et cesserait immédiatement la production, si nécessaire.

La sécheresse devrait également constituer un risque pour les producteurs d’énergie cette année, en particulier les opérateurs de gaz naturel qui utilisent de grandes quantités d’eau dans leurs opérations de fracturation hydraulique.

Le président et chef de la direction de Birchcliff Energy, Chris Carlsen, a expliqué que son entreprise a construit ses propres réservoirs de stockage d’eau. Il s’est dit convaincu d’avoir suffisamment d’eau en réserve pour exécuter son programme de forage de 2024.