Les deux parties dans le conflit de travail affectant les ports de la Colombie-Britannique devront décider jeudi si elles acceptent les termes d’une entente recommandée par un médiateur fédéral qui mettrait fin à la grève qui dure depuis 13 jours.

L’« International Longshore and Warehouse Union Canada » et l’Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique ont eu 24 heures pour examiner les recommandations transmises par le ministre fédéral du Travail, Seamus O’Regan, et décider d’accepter ou non l’entente.

Selon une source proche des négociations, le syndicat et l’association des employeurs ont reçu les conditions mercredi, bien qu’aucune des deux parties n’ait confirmé avoir reçu le document.

Environ 7400 travailleurs sont en grève depuis le 1er juillet, interrompant les expéditions à destination et en provenance d’une trentaine de ports de la Colombie-Britannique, dont le plus grand du Canada, le port de Vancouver.

La Chambre de commerce du Grand Vancouver indique que 63 000 conteneurs sont bloqués sur des navires qui attendent d’être déchargés dans les ports de la province. Ce nombre pourrait atteindre 245 000 si la grève se poursuit jusqu’à la fin du mois de juillet.

Le ministre O’Regan estimait mardi soir que la différence entre les positions de l’employeur et du syndicat n’était « pas suffisante pour justifier la poursuite » de la grève.

Les premiers ministres des provinces de l’Ouest qui ont participé au Conseil de la fédération à Winnipeg cette semaine ont été unanimes sur la nécessité de résoudre le conflit.