Les agriculteurs canadiens s’attendent à ensemencer cette année la plus importante récolte de blé en plus de deux décennies dans un contexte de forte demande pour cette céréale.

Statistique Canada a indiqué mercredi que les agriculteurs prévoyaient d’ensemencer 23 millions d’acres de blé, ce qui représente une hausse de 6,2 % par rapport à l’année précédente.

Selon le rapport de l’agence fédérale sur les superficies des principales grandes cultures, la croissance anticipée est possiblement attribuable à des prix favorables et à une forte demande pour le blé.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a déclenché une guerre qui perdure depuis plus d’un an, a fait grimper les prix mondiaux du blé, l’Ukraine étant l’un des plus grands exportateurs de blé au monde.

Les prix ont depuis considérablement diminué par rapport aux sommets de l’an dernier, mais restent relativement élevés d’un point de vue historique.

Les contrats à terme sur le blé de référence de Chicago se négociaient, mercredi à midi, à environ 6,49 $ US le boisseau.

La guerre en Ukraine n’est qu’un des nombreux bouleversements auxquels les agriculteurs canadiens ont été confrontés l’an dernier.

Ces difficultés comprenaient des pressions inflationnistes sur des produits comme les engrais et le carburant, ainsi que des taux d’intérêt plus élevés.

Les agriculteurs ont également été confrontés à un plus grand nombre de conditions météorologiques extrêmes au cours de la dernière décennie, notamment une grave sécheresse en 2021.

Statistique Canada a souligné que les agriculteurs prévoyaient également d’ensemencer plus de canola, de maïs-grain, d’orge et de soja en 2023 que l’année dernière, tandis que les superficies d’ensemencement d’avoine, de lentilles et de pois secs devraient diminuer.