La proportion des jeunes Québécois qui ont un trouble anxio-dépressif atteint un sommet, alors que 8,4 % des 15 à 29 ans ont reçu un diagnostic en 2021-2022. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, selon une mise à jour de cet indicateur publiée vendredi par l’Institut de la statistique du Québec.

Les données montrent qu’en 2021-2022, 11,8 % des femmes et 5,2 % des hommes ont été diagnostiqués avec un trouble anxio-dépressif. Cela comprend entre autres la dépression, la maladie bipolaire, les troubles de panique, les troubles d’anxiété généralisée et les troubles obsessifs compulsifs.

Le pourcentage de jeunes avec un trouble anxio-dépressif ne cesse d’augmenter depuis 2017-2018, alors qu’à cette époque 5,9 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans avaient été diagnostiqués.

Certains groupes d’âge sont plus susceptibles de souffrir d’un trouble anxio-dépressif. Les données les plus récentes montrent que les 25-29 ans affichent la prévalence la plus élevée et les 15-19 ans la prévalence la moins élevée.

Les données proviennent du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec.

Une personne est considérée comme étant atteinte de troubles anxio-dépressifs au cours d’une année si elle a reçu un tel diagnostic qui a été inscrit à la banque de données sur la clientèle hospitalière du ministère de la Santé et des Services sociaux ou qui a été inscrit au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.