(Ottawa) Les autorités sanitaires fédérales ont constaté des signes semblant pointer vers un ralentissement de la propagation de la variole simienne, mais il est trop tôt pour conclure à un plafonnement, a indiqué vendredi l’administratrice en chef de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), la Dre Theresa Tam.
« Les cas n’augmentent pas à la même vitesse à laquelle ils augmentaient au début de l’éclosion », a-t-elle dit au cours d’un point de presse virtuel.
La Dre Tam a toutefois ajouté que cette tendance devait encore être surveillée pendant les prochaines semaines pour statuer définitivement sur une stabilisation.
L’administrateur adjoint de l’ASPC, le Dr Howard Njoo, a noté que plus de temps s’écoule qu’auparavant avant que le nombre de cas de variole simienne ne double au pays.
« Au début, [selon] l’expérience dans les deux plus grandes provinces, c’était peut-être en moins de deux semaines. Ça prenait quelque chose comme 11 ou 12 jours. Maintenant, on a [quelques indicateurs] que peut-être la période serait plus de 16 à 17 jours », a-t-il expliqué.
Selon les plus récentes données fournies au cours du point de presse de vendredi, 1059 personnes ont contracté la maladie à ce jour au Canada, dont 426 au Québec et 511 en Ontario.
Une première dose de vaccin contre la maladie est offerte aux personnes considérées comme étant plus à risque de contracter la variole simienne. Tous peuvent être infectés, mais 99 % des cas sont survenus chez des hommes et le virus circule surtout chez des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, a indiqué l’ASPC.
Ottawa a distribué plus de 90 000 doses de vaccins jusqu’à présent aux provinces et territoires qui en ont administré plus de 50 000.