Le départ du directeur national de la santé publique du Québec, le DHoracio Arruda, suscite de multiples réactions mardi matin. Sur Twitter, le Collège des médecins du Québec a salué son travail, tout en souhaitant que son successeur bénéficie « de la plus grande indépendance dans ses avis pour assurer l’adhésion de la population ».

Le DArruda a annoncé sa démission lundi soir. Le DLuc Boileau, jusqu’ici PDG de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) devrait être nommé par intérim mardi après-midi.

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Les témoignages soulignant le travail accompli par le DArruda se succèdent depuis ce matin sur les médias sociaux. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a remercié le DArruda pour son engagement et a écrit que ce dernier « a assumé de très lourdes et exigeantes responsabilités dans un contexte de crise inédit ». La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a aussi offert ses remerciements sur Twitter.

La directrice régionale de santé publique de Montréal, la Dre Mylène Drouin, a salué sur Twitter « l’engagement sincère envers la santé de la population » du DArruda. « Ce qu’il restera de son service à l’État, c’est son honorable détermination à vaincre le virus de la COVID-19 lors de la pire crise qu’aura connue notre province. Avec tout mon respect, obrigado Horacio ! », a écrit la Dre Drouin.

Un peu plus tôt mardi, en entrevue à Radio-Canada, la Dre Drouin a déclaré que si on lui proposait de remplacer le DArruda, « ce serait une longue réflexion personnelle », a-t-elle dit avant d’ajouter : « C’est pas non ni oui non plus ». Le gériatre David Lussier a rapidement réagi sur Twitter en déclarant : « Proposons-lui maintenant ! Elle serait excellente ».

D’autres noms circulent déjà à savoir qui pourrait prendre la place du DArruda. Celui de l’ex-présidente de Médecins sans frontière, la pédiatre urgentiste Joanne Liu, est évoqué par certains. La Dre Liu a notamment été impliquée dans la gestion de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014. La Loi sur le ministère de la Santé et des services sociaux prévoit toutefois qu’un directeur national de santé publique « doit être un médecin titulaire d’un certificat de spécialiste en santé communautaire ».