La Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP) a déclenché une enquête épidémiologique à la suite du décès d'une jeune femme des suites d'une infection à méningocoque en fin de semaine dernière.

Sur sa page Facebook, la direction ajoute qu'une opération d'identification des personnes ayant été en contact étroit avec la victime avant son décès a aussi été lancée. Il s'agit de personnes qui ont pu habiter sous le même toit qu'elle, qui auraient eu des rapports sexuels avec elle ou qui auraient été en contact direct avec ses sécrétions respiratoires.

Une accolade ou le partage d'un verre ou d'une bouteille avec la personne infectée ne sont pas considérés comme des contacts étroits.

Les personnes identifiées comme ayant eu des contacts étroits devront se soumettre à une prescription d'antibiotique. De plus, des contacts étroits non vaccinés pourraient être référés pour la vaccination par la Direction régionale de santé publique de Montréal.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec signale que le méningocoque est une bactérie pouvant être de différents types qui se trouve dans les voies respiratoires d'une personne. Le méningocoque peut causer des maladies graves telles que la méningite et la septicémie.

L'infection à méningocoque est surtout fréquente à la fin de l'hiver et au début du printemps. Les gens qui ont des inquiétudes au sujet de leur santé ou celle d'un proche sont invités à communiquer avec Info-Santé au 8-1-1.