La présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, est confiante que les coûts de construction de l'amphithéâtre de Québec seront respectés, même si l'estimation actuelle comporte une marge d'erreur de 75 pour cent.

Mme Courchesne a rappelé vendredi que des analyses sont en cours afin de préciser les coûts de l'édifice, fixés de manière préliminaire à 400 millions $.

«On ne craint pas de dépassements de coûts, on fait les analyses requises», a-t-elle dit lors d'un point de presse précédant une réunion du caucus libéral.

En dévoilant mardi son contrat final avec le conglomérat Quebecor, qui gérera l'édifice, le maire de Québec Régis Labeaume a affirmé que cette entente est conditionnelle au respect des coûts.

Les documents indiquent que la Ville a la possibilité de résilier la convention dans le cas où il devient évident, au 31 mars 2012, que le budget estimé pour la conception et la construction de l'amphithéâtre serait dépassé de façon significative.

M. Labeaume a refusé de fixer un seuil à ne pas dépasser, tout comme Mme Courchesne vendredi.

«Le maire Labeaume travaille sur ses chiffres, nous travaillons sur ses chiffres», a-t-elle dit.

Le gouvernement a promis de payer 50 pour cent de la facture, jusqu'à un maximum de 200 millions $, tandis que la Ville de Québec doit régler le reste de la facture.

Mme Courchesne, qui rencontre M. Labeaume de façon régulière dans ce dossier, a répété que l'engagement du gouvernement est ferme.

Infrastructure Québec (IQ), une agence gouvernementale, conseille la Ville de Québec dans ce projet, une procédure habituelle lorsque le gouvernement finance pareils travaux.

Le président directeur-général d'IQ, Normand Bergeron, a affirmé en septembre 2010 que les coûts de l'amphithéâtre, tels qu'estimés de manière préliminaire par la firme SNC-Lavalin, comportaient une marge d'erreur de 75 pour cent.