(Ottawa) Le Nouveau Parti démocratique (NPD) accuse le gouvernement de Justin Trudeau de mal gérer le programme d’exception qui vise à évacuer les proches de Canadiens coincés dans des zones de conflits.

L’opposition néo-démocrate soutient que pas une seule personne n’a été réinstallée au Canada en provenance du Soudan. Selon le NPD, il est difficile de savoir si quelqu’un est arrivé de la bande de Gaza des mois après le lancement de programmes permettant aux Canadiens de faire sortir leurs proches de ces situations d’urgence.

La guerre civile au Soudan a éclaté au printemps dernier et pourtant, les membres de familles affirment que les autorités canadiennes s’attendent à ce que leurs proches n’arrivent pas au pays avant la fin de cette année. Les autorités invoqueraient des retards dans la prise d’empreintes digitales et d’autres exigences biométriques.

Des Canadiens qui ont de la famille dans la bande Gaza ont d’abord cru que leurs proches seraient disqualifiés du programme canadien s’ils fuyaient la zone de guerre trop tôt dans le processus de demande. Mais ils ont ensuite appris qu’ils pourraient toujours être admissibles à un visa de résident canadien temporaire.

La porte-parole néo-démocrate en matière d’immigration, Jenny Kwan, affirme que les libéraux n’ont pas tiré les leçons des erreurs commises lors de la réinstallation d’urgence des Afghans et que ces obstacles bureaucratiques laissent des gens mourir dans les zones de conflit.

Le cabinet du ministre de l’Immigration, Marc Miller, n’a pas immédiatement répondu mercredi aux critiques de l’opposition néo-démocrate.