(Québec) Le député libéral de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, nie les allégations de harcèlement psychologique portées contre lui et des membres de son équipe.

Dans un message sur le réseau X, M. Beauchemin affirme que la plainte, qui aurait été formulée par la présidente de l’aile jeunesse du parti, Élyse Moisan, est non fondée.

Il réagissait au reportage du Journal de Québec, selon lequel Mme Moisan se serait sentie harcelée, intimidée et menacée par l’équipe de M. Beauchemin.

« La plainte à mon encontre n’est pas fondée. Il existe un processus pour l’entendre et en comprendre le contexte. Nous allons y collaborer pleinement. J’ai confiance qu’il saura rétablir les faits », a déclaré l’élu.

Selon lui, la situation actuelle est un « symptôme de la crise qui frappe le Parti libéral du Québec (PLQ) ».

« La Commission jeunesse, comme les autres instances du parti, est paralysée par l’absence de direction claire. Les militants […] souhaitent que le parti se reconstruise, pas qu’il se déchire », a-t-il soutenu.

Frédéric Beauchemin est pour l’instant le seul à avoir démontré un intérêt pour la chefferie du PLQ.

Appelé à réagir jeudi soir, le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, s’est limité à dire qu’il s’agissait « d’allégations importantes ».

« Nous allons respecter les processus en pareille occasion. Nous ne ferons pas d’autres commentaires pour l’instant », a-t-il indiqué dans une déclaration écrite envoyée à La Presse Canadienne.

« Nous, on n’a aucun commentaire à faire là-dessus », a affirmé pour sa part l’attachée de presse de la Commission jeunesse du PLQ, Charlie Bourdages.

Elle a indiqué que Mme Moisan n’accorderait pas d’entrevue, jeudi soir