(Québec) Le député libéral fédéral de la circonscription de Louis-Hébert à Québec, Joël Lightbound, ne se présentera pas pour les libéraux provinciaux lors de la prochaine élection partielle dans Jean-Talon.

Avec la démission surprise de la caquiste Joëlle Boutin en cours de mandat, le gouvernement a six mois pour annoncer la tenue d’une élection partielle dans cette circonscription, située dans les quartiers Sillery et Sainte-Foy à Québec. Jean-Talon partage son territoire avec Louis-Hébert, au palier fédéral, qui est représentée à Ottawa par M. Lightbound.

Après avoir signalé par le passé un possible intérêt pour la course à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ), dont les règles seront annoncées cet automne, Joël Lightbound a été approché cet été par l’opposition officielle à Québec, qui sondait son intérêt pour Jean-Talon. Après quelques semaines de réflexion, sa réponse a finalement été non.

Le déclenchement prochain de cette élection partielle suscite beaucoup d’intérêt à Québec, alors que le gouvernement de François Legault – qui a abandonné au cours des derniers mois son projet de troisième lien autoroutier entre Québec est Lévis – est confronté à des sondages successifs où il n’arrive plus premier dans la région de la capitale.

Le Parti québécois (PQ), en tête des intentions de vote à Québec, n’a pas encore nommé son candidat. Les troupes de Paul St-Pierre Plamondon seraient à la recherche d’une candidature féminine de prestige, voyant la possibilité de remporter l’élection dans Jean-Talon, qui n’a jamais élu un député péquiste, comme une façon de s’inscrire comme un gouvernement en attente.

À la CAQ, le nom de Marie-Anik Shoiry, de l’organisme Vide ta sacoche, circule. On affirme au parti qu’on n’est pas prêt à confirmer une candidature. L’ex-député libéral Sam Hamad a pour sa part confirmé plus tôt cette semaine au Journal de Québec qu’il ne serait pas candidat pour le PLQ. À Québec solidaire (QS), les membres de la circonscription ont élu Olivier Bolduc comme candidat.