(Ottawa) Yves-François Blanchet n’a pas l’intention de revenir sur les allégations anonymes à son endroit.

Au lendemain de sa sortie publique pour nier lesdites allégations, le chef du Bloc québécois n’a pas voulu répondre aux questions répétées des journalistes à ce sujet.

« Je ne reviens pas là-dessus. Hier, j’ai fait un point de presse long, précis et complet. C’est terminé », a-t-il tranché lors d’un échange tendu, lundi matin.

« Le mot-clé, c’est "hier" », a-t-il ajouté à l’intention d’un autre journaliste.

M. Blanchet est visé, depuis la semaine dernière, par des allégations anonymes de nature sexuelle qui se seraient déroulées dans un bar à Montréal à la fin des années 90.

Il était, à l’époque, gérant du chanteur Éric Lapointe et n’avait pas encore fait le saut en politique.

Tous les députés du Bloc québécois se sont rangés derrière leur chef, en se disant « convaincus que les allégations anonymes faites contre lui sont fausses ».

Lundi, M. Blanchet a dit que son caucus s’était exprimé « très librement » là-dessus et qu’ils avaient « tous profondément envie » de passer à autre chose.

À ses côtés, sa whip Claude De Bellefeuille n’a pas pris la parole.