Le Canada restreint les finances de 129 autres personnes, entreprises et organisations de la Russie en raison de son traitement de l'Ukraine.

La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a annoncé vendredi de nouvelles sanctions pour répondre à l'occupation russe en Crimée et aux arrestations de marins ukrainiens par les autorités russes dans la mer Noire en novembre.

« Le Canada et ses alliés accordent leur appui indéfectible à l'Ukraine, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale. Les provocations de la Russie dans le détroit de Kertch, ainsi que l'invasion illégale et l'occupation continue de la Crimée, ne resteront pas impunies », a déclaré la ministre Freeland dans un communiqué.

« En collaboration avec nos partenaires internationaux, nous demandons à la Russie de libérer immédiatement les 24 militaires ukrainiens détenus et de restituer les navires saisis. »

Les sanctions affectent notamment l'ancien vice-premier ministre et président actuel d'une compagnie pétrolière de l'État russe, Igor Setchine et Vladimir Iakounine, ancien président de la compagnie des chemins de fer russes.

La liste comprend également un ancien ministre de la Justice et émissaire de Vladimir Poutine, des hauts fonctionnaires, ainsi que des entreprises industrielles telles que des sociétés aéronautiques et un chantier naval.

La plupart d'entre eux avaient déjà été touchés par une vague de sanctions des États-Unis et de l'Union européennes.

Selon Affaires mondiales Canada, 429 individus et entités russes ont été sanctionnés jusqu'à maintenant dans la foulée de l'agression russe contre l'Ukraine.

Les relations entre l'Ukraine et la Russie sont devenues de plus en plus tendues depuis que des manifestations ont chassé du pouvoir le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, en 2014. M. Ianoukovitch était soutenu par la Russie.

La Russie avait réagi en occupant la péninsule de Crimée de l'Ukraine et en aidant les séparatistes des provinces de l'Est du pays à entamer une violente rébellion.