(Québec) Une intervention policière a dégénéré à Québec lorsqu’une soixantaine de personnes se seraient comportées de manière agressive à l’endroit d’agents près d’un bar, dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Deux policiers ont dû être hospitalisés, tandis que cinq personnes ont été arrêtées.

Selon le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), des patrouilleurs ont eu à intervenir vers 0 h 45, samedi, en réponse à un appel signalant la présence d’un homme qui désirait se battre avec plusieurs personnes sur la rue Saint-Joseph, à proximité d’établissements licenciés.

L’homme de 21 ans a été arrêté pour désordre, mais au moment de son interpellation, les agents ont été témoins d’un autre voie de fait qui s’est déroulé à quelques mètres d’eux, entre deux citoyens.

« Les policiers se sont dirigés vers le suspect et ont procédé à son arrestation. C’est à ce moment qu’un rassemblement hostile d’une soixantaine de personnes s’est créé et a convergé en direction de l’intervention policière », explique le SPVQ dans un communiqué.

Pendant l’intervention, un homme de 29 ans a violemment attaqué un policier, causant la chute de ce dernier au sol. Le suspect s’est mis à exercer une contrainte de mouvement du policier au sol. D’autres policiers ont dû utiliser la force envers le suspect pour le maîtriser et procéder à son arrestation.

Extrait d’un communiqué du SPVQ

Parmi la foule, un homme de 26 ans « criait en incitant clairement la foule à demeurer hostile envers les policiers », selon la police. Un agent a donc eu recours au poivre de cayenne pour « garder une distance sécuritaire entre la foule agressive et les policiers », indique le SPVQ.

Une fois la situation contrôlée, quatre hommes ont été arrêtés pour avoir causé du désordre et avoir injurié un agent de la paix, tandis que l’homme de 29 ans a été arrêté pour voies de fait causant des lésions à l’endroit d’un agent de la paix. Ce dernier demeure détenu.

La police précise que certains suspects ont fortement résisté à leur arrestation et qu’une « force nécessaire » a dû être utilisée pour les maîtriser.

Deux policiers ont été transportés dans un centre hospitalier, dont un pour des blessures importantes à la tête, et deux autres agents ont subi des blessures qui ne nécessitaient pas de transport ambulancier.