La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a éprouvé un malaise mardi matin en pleine conférence de presse, alors qu’elle répondait aux questions des journalistes à l’hôtel de ville. Elle réduira ses activités au cours des prochains jours pour se reposer, a-t-elle annoncé par la suite.

Pendant qu’elle répondait en anglais à la question d’un journaliste, Mme Plante s’est arrêtée de parler pendant une dizaine de secondes, avant de se laisser glisser par terre en disant qu’elle ne se sentait pas bien.

Ses collaborateurs ainsi que des agents de sécurité sont immédiatement intervenus auprès d’elle, alors qu’elle se trouvait au sol.

Après environ cinq minutes, la mairesse a quitté les lieux en marchant, soutenue par des membres de son personnel.

Valérie Plante venait de répondre aux questions des médias pendant 20 minutes, sur des sujets tels que les campements de sans-abri, les pannes du REM, l’OCPM et le déneigement des pistes cyclables.

Sur le réseau X, 30 minutes après l’incident, le personnel de Mme Plante a écrit que « la mairesse de Montréal a subi un malaise en conférence de presse et, heureusement, elle est hors de danger. Elle recevra tout l’accompagnement médical requis et vous remercie pour votre soutien. »

En fin de journée mardi, Valérie Plante elle-même a écrit sur le réseau social qu’elle se portait mieux, après avoir rencontré une équipe médicale. « Cependant, par mesure préventive et pour retrouver pleinement la forme, je devrai diminuer le rythme de mes activités dans les prochains jours. Je vais également devoir m’absenter de la séance du conseil d’arrondissement de Ville-Marie » mardi soir, a-t-elle écrit.

« Je veux vous remercier chaleureusement pour votre soutien. Je me sens choyée d’être si bien entourée. Ça me fait chaud au cœur », a-t-elle poursuivi dans son message.

La mairesse a reçu de nombreux témoignages lui souhaitant un prompt rétablissement, notamment de la part du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, de la ministre des Affaires municipales du Québec, Andrée Laforest, du chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Aref Salem, et de plusieurs autres élus des trois ordres de gouvernement ainsi que de simples citoyens.