La directrice générale du parti de Valérie Plante aurait commis une « manœuvre électorale frauduleuse » dans la foulée de la campagne électorale qui a porté cette dernière au pouvoir, en 2017.

C’est du moins ce dont l’accuse le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), qui lui a remis un constat d’infraction de plusieurs milliers de dollars le mois dernier.

Marie Depelteau-Paquette aurait omis de déclarer les heures supplémentaires des employés de Projet Montréal dans le rapport de dépenses électorales de l’organisation, selon le DGEQ. Elle a aidé son agente officielle « à transmettre un rapport de dépenses électorales incomplet ou qui contenait une mention ou un renseignement faux », allègue le constat d’infraction qu’elle a reçu.

C’est Le Journal de Montréal qui a révélé en premier l’existence de ces accusations.

« L’ancienne directrice générale du parti a commis une erreur au niveau de la facturation des heures supplémentaires lors de la campagne électorale », a dit Valérie Plante, jeudi après-midi. « Lorsqu’on a appris cette situation-là, on a tout de suite mis en place des mesures pour corriger le tir et surtout pour s’assurer que ça ne se reproduise plus. »

« J’ai envie de vous dire que c’était une erreur de bonne foi », a-t-elle ajouté.

Sur les réseaux sociaux, l’élu d’opposition Julien Hénault-Ratelle s’est dit « troublé » par la situation.

Marie Depelteau-Paquette n’a pas immédiatement rappelé La Presse. Elle a été directrice générale de Projet Montréal de 2015 à 2018, avant de devenir la cheffe de cabinet du maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve jusqu’en 2022. Mme Depelteau-Paquette travaille maintenant à l’Office de participation publique de Longueuil.