Faisant volte-face, l’arrondissement de Saint-Léonard a finalement décidé de financer l’installation du dôme hivernal sur les terrains de soccer du stade Hébert, en plus de s’entendre avec la Ville pour la construction d’une structure permanente d’ici 2025.

En juillet dernier, le conseil d’arrondissement avait annoncé qu’il ne pouvait plus payer pour le montage et le démontage du dôme, parce que les coûts étaient passés de 290 000 $ l’an dernier à 464 000 $ cette année, en plus des coûts de chauffage de 150 000 $.

De jeunes joueurs, leurs parents et entraîneurs ont manifesté bruyamment devant l’hôtel de ville de Montréal lors de la dernière rencontre du conseil municipal, la semaine dernière, craignant que leur saison hivernale de soccer ne tombe à l’eau.

Jeudi, l’arrondissement a annoncé qu’il revenait sur sa décision à la suite d’une entente avec la Ville, qui a promis de « bonifier le budget alloué à la construction de la structure permanente vers 2025 », indique un communiqué.

« On va assumer les coûts de près de 500 000 $ par année pour les deux prochaines années, mais c’est un investissement parce qu’ensuite, les frais vont diminuer de 80 % », souligne Dominic Perri, conseiller municipal de Saint-Léonard. L’arrondissement devra cependant faire certains choix budgétaires au cours des deux années à venir pour financer cette dépense, ajoute-t-il.

À la dernière réunion du conseil municipal, M. Perri avait révélé que les joueurs de soccer utilisant le stade Hébert provenaient majoritairement d’autres arrondissements de l’est de l’île de Montréal.

Les coûts de construction de la structure permanente sont encore inconnus, mais pourraient atteindre 10 à 12 millions, selon M. Perri. Le communiqué de l’arrondissement indique que le projet pourra être financé en partie par le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives mené conjointement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec.

Les élus se réjouissent aussi du fait que le futur toit permanent permettra d’éliminer le chauffage au gaz, qui produit annuellement près de 500 tonnes de GES, pour le remplacer par la géothermie, qui fournira aussi la climatisation en été.