L’administration Plante se retrouve devant des choix difficiles, à deux ou trois mois de la présentation de son prochain budget, a confié jeudi la présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal.

Dominique Ollivier s’exprimait dans le cadre du Sommet sur la fiscalité de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), où les grandes villes de la province joignent leur voix pour réclamer davantage de fonds à Québec.

La situation fiscale actuelle force les municipalités à faire des choix déchirants, a souligné Mme Ollivier.

« Qu’est-ce qu’on va devoir couper ? Parce qu’on ne peut pas tout faire », a-t-elle évoqué. « On est en train de boucler nos budgets maintenant. On va avoir des choix à faire. Ces choix-là, on va les faire comme on les a toujours faits, c’est-à-dire en regardant la capacité de payer, en essayant de conserver au maximum les services et en étant conséquents pour ne pas handicaper l’essor de notre économie. »

Mme Ollivier n’a pas voulu indiquer l’impact prévu de cette situation difficile sur le compte de taxes des Montréalais.

Réduction des dépenses et hausses de taxes, « on regarde les deux », a-t-elle dit. « Toutes les options sont sur la table, comme chaque année, avec la rigueur que vous nous connaissez. »