(Montréal) Alors que les Montréalais se remettent de l’épisode de verglas qui a frappé une partie du Québec le 5 avril, les cols bleus s’affairent à dégager les rues et trottoirs des branches qui sont tombées un peu partout dans la ville.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour évaluer l’ampleur des dégâts sur le domaine public, la Ville de Montréal a fait savoir que depuis le début du verglas, le service 311 a enregistré plus de 920 demandes pour rapporter des arbres tombés et plus de 4560 demandes pour des branches effondrées.

Habituellement à la même période, à peine une dizaine de signalements sont rapportés pour des branches ou des arbres tombés.

Dans un courriel transmis à La Presse Canadienne, la Ville de Montréal spécifie que ce bilan est « nettement sous-évalué considérant que les chiffres présentés n’incluent pas les données des parcs ».

Cinq jours après la tempête, les travaux pour dégager les espaces publics se poursuivent 24 heures sur 24 dans la majorité des secteurs de la ville.

L’entretien des arbres en bordure de rues et dans les parcs locaux relève des arrondissements. Différents professionnels tels que des ingénieurs forestiers, des inspecteurs en arboriculture et des élagueurs évaluent les dommages faits aux arbres avant de décider de l’intervention nécessaire. Les arbres qui posent des enjeux de sécurité immédiats sont abattus.

En raison de l’importante couche de glace qui s’est accumulée, même des arbres en santé ont dû être abattus. On ne sait pas pour l’instant combien d’arbres ont été mis à terre à la suite de la tempête.

Le Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports gère les grands parcs et les parcs-nature comme le parc Frédérick-Back ou le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. Les arbres abattus dans ces parcs sont entre autres dirigés vers le Centre de valorisation des bois urbains afin de transformer le bois en planches ou en copeaux pour la pâte.

En ce qui a trait aux branches ramassées par les équipes de la Ville en bordure de rue, elles sont notamment transportées au Complexe environnemental de Saint-Michel. La matière est ensuite transformée en copeaux de bois pour diverses utilités comme la fabrication de bois aggloméré utilisé en construction.