Justin Trudeau a promis l’aide du gouvernement fédéral, et même de l’armée en cas de besoin, aux sinistrés de la tempête de verglas qui s’est abattue sur le sud du Québec jeudi.

Le premier ministre était dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, avec la mairesse de Montréal Valérie Plante, afin de constater l’ampleur des dommages.

« On va être là pour aider dès qu’il y a des demandes », a dit M. Trudeau, soulignant qu’il n’avait pas encore reçu de demande d’aide du gouvernement Legault ou de la Ville de Montréal. Questionné directement sur le déploiement possible de militaires, il a répondu : « Ça dépend d’une demande formelle de la province, mais les Forces armées canadiennes sont toujours là pour aider et servir. »

M. Trudeau – qui se trouvait dans sa propre circonscription de Papineau – est allé à la rencontre de quelques citoyens et cols bleus qui constataient eux-mêmes les dégâts.

« C’est toujours très triste de voir ça, mais c’est savoir que les gens sont en sécurité et qu’on va s’occuper des gens, c’est le plus important », a continué M. Trudeau, dans un point de presse organisé au coin des rues des Écores et Villeray. « Je sais que c’est un autre moment où on va voir que la force de nos communautés. […] Les gens vont être là les uns pour les autres pour s’aider. »

Sous des chutes fréquentes de glaçons en provenance d’un arbre verglacé, le premier ministre du Canada a souligné l’importance de lutter contre les changements climatiques.

« On voit, au fil des dernières années, […] que les évènements météorologiques extrêmes sont plus fréquents. On ne peut évidemment pas attacher un évènement spécifique aux changements climatiques, mais on sait que l’ensemble est lié », a-t-il dit. « Malheureusement, c’est quelque chose qui va continuer d’arriver. Nous devons continuer d’être prêts pour ça. »