Pour piloter la mise en place de son Plan d’action en matière de valorisation de la langue française, annoncé en mars dernier, la mairesse de Montréal et cheffe de Projet Montréal, Valérie Plante, a choisi l’ancienne députée provinciale Louise Harel, a appris La Presse.

Mme Harel est nommée présidente du comité de suivi de ce plan d’action qui prévoit 24 mesures, notamment une présence accrue d’activités en français dans les maisons de la culture et une meilleure promotion de la culture locale auprès des nouveaux arrivants.

L’administration Plante annonce aussi la création d’un prix de reconnaissance qui va saluer la contribution d’une personne ou d’une organisation à la vitalité, au rayonnement et à la promotion du français comme langue commune de Montréal.

L’un des premiers mandats du comité présidé par Mme Harel sera d’établir les critères et processus de nomination de ce prix, indique une porte-parole de Projet Montréal.

Louise Harel est celle qui a fait adopter en 2000, par l’Assemblée nationale du Québec, l’article 1 de la Charte de la Ville, qui proclame que Montréal est une ville de langue française, rappelle-t-on.

Après son passage en politique provinciale comme députée d’Hochelaga-Maisonneuve de 1981 à 2008 sous la bannière du Parti québécois, Mme Harel a fait le saut en politique municipale comme cheffe de l’opposition officielle de 2009 à 2013, pour Vision Montréal.

En 2013, Valérie Plante, alors peu connue, avait battu Louise Harel au poste de conseillère municipale dans le district Sainte-Marie de l’arrondissement de Ville-Marie.