Pour faire échec à la corruption et à la collusion, la Ville de Terrebonne entend profiter de l'expertise acquise par le Bureau d'intégrité et d'éthique de Laval (BIEL), plutôt que de créer son propre organisme pour traquer les malversations.

Les maires des deux municipalités ont annoncé hier qu'ils étaient sur le point de conclure une entente de cinq ans pour devenir partenaires dans le BIEL. Terrebonne prévoit une contribution de 800 000 $ par année au budget de l'organisme, qui s'ajoutera aux 1,7 million que Laval y consacre. « Ce partenariat permettra de renforcer les équipes de travail et d'obtenir des services beaucoup plus rapidement pour notre municipalité », a souligné le maire de Terrebonne, Marc-André Plante. L'ancien maire de Terrebonne Jean-Marc Robitaille a démissionné à l'automne 2016 sous la pression d'une enquête de l'Unité permanente anticorruption, avant d'être arrêté le 15 mars dernier en même temps que son directeur de cabinet, directeur général de la municipalité, l'entrepreneur Normand Trudel et un ancien ingénieur pour répondre à des accusations d'abus de confiance et de corruption.

Photo Robert Skinner, archives La Presse

Marc-André Plante, maire de Terrebonne