Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs.

Quiz

Combien d’Américains ne croient pas aux changements climatiques ?

Réponse

Selon une récente étude de l’Université du Michigan, tout près de 15 % de la population américaine croit que les changements climatiques sont un canular, ce qui représente un peu moins de 50 millions de personnes. C’est dans les régions du centre et du sud des États-Unis que le négationnisme est le plus important. Les électeurs républicains sont aussi plus susceptibles que les démocrates de nier le réchauffement planétaire, selon les chercheurs. Ceux-ci ont analysé plus de 7,4 millions de publications provenant d’environ 1,3 million de personnes sur le réseau social Twitter (maintenant X) entre 2017 et 2019. L’étude a été publiée dans la revue Scientific Reports.

Lisez l’étude de l’Université du Michigan (en anglais)

Point de bascule en vue pour l’Amazonie

PHOTO LEO CORREA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

L’autoroute BR-163 s’étend entre la forêt nationale de Tapajos, à gauche, et un champ de soja à Belterra, dans l’État de Para, au Brésil. La forêt amazonienne a commencé depuis peu à rejeter plus de carbone dans l’atmosphère qu’elle n’en absorbe.

L’effet cumulé des sécheresses, de la chaleur et de la déforestation pourrait mener la forêt amazonienne à un point de bascule d’ici le milieu du siècle. C’est la conclusion d’une étude qui vient d’être publiée par des chercheurs brésiliens dans la revue Nature. Leurs résultats montrent que 10 % de l’Amazonie pourrait être affectée par au moins deux stresseurs environnementaux d’ici 2050, ce qui mènerait à un point de bascule irréversible transformant la forêt en savane. Au moins 47 % du bassin amazonien pourra également être affecté par au moins un stresseur environnemental, signalent les scientifiques. Rappelons que depuis peu, la forêt amazonienne a commencé à rejeter plus de carbone dans l’atmosphère qu’elle n’en absorbe, une situation inquiétante pour l’un des principaux poumons de la planète.

Lisez l’étude de Nature (en anglais)

L’extraction des ressources continue d’augmenter

PHOTO MARTIN BERNETTI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Vue aérienne des bassins de saumure et des zones de traitement de la mine de lithium de la société chilienne SQM (Sociedad Quimica Minera) dans le désert d’Atacama, au Chili. Depuis 1970, l’extraction des ressources à l’échelle de la planète a explosé de 400 %.

Selon les Nations unies, l’extraction des ressources planétaires augmentera de 60 % d’ici 2060. Une trajectoire qui n’est pas soutenable, estiment les auteurs du rapport The Global Resources Outlook 2024, qui sera dévoilé le 1er mars prochain. Le quotidien britannique The Guardian a obtenu le document, qui signale que l’extraction des ressources est à l’origine d’au moins 60 % de la hausse des températures mondiales depuis l’ère préindustrielle. Rappelons que depuis 1970, l’extraction des ressources à l’échelle de la planète a explosé de 400 %. En entrevue au Guardian, l’auteur du rapport, Janez Potočnik, a déclaré qu’une surenchère de matières premières à l’échelle prédite déclencherait presque certainement des tempêtes, des sécheresses et d’autres catastrophes climatiques plus fréquentes et plus graves.

Lisez le texte du Guardian (en anglais)

Les Français doivent manger moins de viande

PHOTO AARON WOJACK, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

La Société française de nutrition et le Réseau Action Climat recommandent de limiter la consommation de viande à 450 grammes par semaine par personne et d’augmenter la part de fruits, de légumes, de légumineuse et de noix.

Les Français sont invités à réduire de moitié leur consommation de viande, ce qui permettrait à l’Hexagone d’atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES). La proposition de la Société française de nutrition et du Réseau Action Climat recommande de limiter la consommation de viande à 450 grammes par semaine par personne et d’augmenter la part de fruits, de légumes, de légumineuses et de noix. Rappelons que dans un rapport dévoilé à la fin de janvier, le Haut conseil pour le climat en France suggérait de son côté une réduction de 30 % de la consommation de viande afin de diminuer de 50 % les émissions de GES d’ici 2050.

Lisez le rapport de la Société française de nutrition et du Réseau Action Climat

Un plafond pour les voitures à essence

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Les véhicules électriques sont de plus en plus populaires, particulièrement au Québec, où les ventes de véhicules zéro émission ont représenté 17 % des ventes totales de voitures.

Les ventes de voitures à essence semblent avoir atteint un plafond au pays, selon les calculs de l’Institut climatique du Canada (ICC). Après avoir atteint un sommet en 2017, les ventes de véhicules à essence ont diminué en moyenne de 6,3 % par année depuis six ans. À l’inverse, les véhicules électriques sont de plus en plus populaires, particulièrement en Colombie-Britannique et au Québec, où les ventes de véhicules zéro émission ont représenté respectivement 20 % et 17 % des ventes totales de voitures. Fait à noter, les ventes de véhicules électriques au pays ont augmenté en moyenne de 46 % par année entre 2017 et 2023, signale l’ICC.

Lisez l’analyse de l’Institut climatique du Canada