Bien qu’on soit toujours en début juin, le nombre d’hectares brûlés par les incendies de forêt au Canada a déjà dépassé la moyenne annuelle. Et selon Steven Guilbeault, la situation risque de s’empirer.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique s’est prononcé sur les incendies de forêt vendredi, lors d’une conférence de presse à Laval sur la protection et de la restauration de l’habitat des espèces en péril.

Steven Guilbeault s’est dit inquiet, car les conditions climatiques risquent d’être propices aux incendies de forêt pour le reste de l’été. Les scientifiques d’Environnement Canada prévoient des températures très élevées et du temps sec. Selon le ministre, le phénomène El Niño et les changements climatiques expliquent en partie à ces conditions extrêmes.

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault

Que faire devant cette situation qui risque de s’empirer ? « À court terme, nous allons soutenir les communautés touchées par les feux », a indiqué le ministre. Et pour les années futures, le gouvernement compte s’appuyer sur son « plan d’adaptation aux changements climatiques ».

Les incendies de forêt ne sont pas le seul épisode préoccupant auquel nous avons assisté cette année, a rappelé Steven Guilbeault. Tout récemment, on parlait d’inondations et de tempête de verglas. De tels évènements risquent de se produire plus fréquemment et de manière plus intense ; c’est pourquoi il est nécessaire de se préparer, a-t-il souligné.

« Il n’y a pas de raccourci pour lutter contre les changements climatiques, a soulevé le ministre. Nous devons faire des efforts constants et des actions continues sur plusieurs décennies. »