Ottawa s’est engagé lundi à restaurer 19 millions d’hectares de terrains dégradés et déboisés d’ici la fin de la décennie. Le Canada se joint ainsi au Défi de Bonn, un programme mondial visant la restauration de milieux naturels à l’échelle planétaire.

Le gouvernement Trudeau s’est engagé lundi à restaurer une superficie équivalant à plus de trois fois le territoire de la Nouvelle-Écosse d’ici 2030. Le Canada a ainsi confirmé qu’il se joignait au Défi de Bonn, un programme international qui vise à restaurer 350 millions d’hectares de terres d’ici la fin de la décennie.

« En annonçant son engagement à relever le Défi de Bonn à l’occasion de la COP15, le Canada pose un geste décisif qui contribuera à le placer à la tête du mouvement destiné à stopper et à renverser le déclin de la biodiversité », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault.

Le Défi de Bonn (Bonn Challenge) est un programme international, qui regroupe 61 pays, lancé en 2011 par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En 2017, 150 millions d’hectares avaient déjà été restaurés.

L’objectif de 350 millions d’hectares d’ici 2030 est l’équivalent d’un peu plus de deux fois la superficie du Québec.

En plus du Canada, des pays comme les États-Unis, le Mexique et la France sont signataires du Défi du Bonn.

« Nous espérons que d’autres pays s’inspireront de l’engagement pris aujourd’hui par le Canada et se joindront à cet effort mondial de restauration pour assurer la santé et la protection de nos écosystèmes », a ajouté le ministre Guilbeault en conférence de presse au Pavillon du Canada, à la COP15.