(Washington) Des associations de défense de l’environnement ont porté plainte mardi contre le gouvernement de Donald Trump, affirmant que la construction d’un mur anti-immigration à la frontière avec le Mexique menaçait notamment les jaguars.

Ces trois organisations (Defenders of Wildlife, Center for Biological Diversity et Animal Legal Defense Fund) ont déposé plainte auprès d’un tribunal de Washington, en dénonçant l’impact sur l’environnement de cette promesse de campagne clé de M. Trump.

Ériger ce mur, c’est entre autres « construire sur des terrains fédéraux protégés comme les forêts nationales », et perturber l’habitat « d’espèces menacées et en danger », estiment-elles.

Jason Rylander, l’avocat principal de l’ONG Defenders of Wildlife, a ainsi déclaré que la construction allait « bloquer des corridors transfrontaliers cruciaux pour la faune et entraver de manière permanente les efforts en vue du rétablissement d’espèces en danger comme le loup gris mexicain et le jaguar ».

Pour Brian Segee, l’avocat du Center for Biological Diversity, « l’assaut de Trump contre la Constitution américaine a atteint de nouveaux sommets en transformant les zones frontalières en régions sacrifiées ».

Le mur, censé endiguer l’immigration clandestine en provenance d’Amérique centrale, est une promesse phare du milliardaire républicain.